Charpente – Conception de toit
Limite de voligeage Chevron suivant
Dans la fonction voligeage, les options de limite de voligeage/Isolation ont été élargies et proposent un nouveau choix : Chevron suivant.
Le voligeage commence aux limites de voligeage définies dans la définition des zones du toit. Il est ensuite étendu au chevron suivant élargissant ainsi la zone.
Cette règle s’applique également si le voligeage repose sur 2 chevrons ou plus. Même dans ce cas, le chevron est prolongé vers l’intérieur du bâtiment jusqu’au premier chevron trouvé.
La volige sera prolongée jusqu’au chevron suivant si, une fois rallongé, elle ne porte que sur un seul chevron. Si aucun chevron n’est présent dans la zone de voligeage, la volige est prolongée vers l’intérieur de sorte qu’elle puisse reposer sur 2 chevrons.
Comme pour l’option Suivant les chevrons, la valeur Saillie chevron / mur est prise en compte. Elle détermine la position du voligeage par rapport au chevron suivant.
Avec cette nouvelle option, la zone de voligeage peut être arrêtée aux limites habituelles telle que le contour de toit. Le voligeage est prolongé ensuite jusqu’au chevron intérieur suivant.
Détermination du type de contrelatte
Les contrelattes sont créées par rapport aux composants sous-jacents. En plus de leur orientation géométrique, le type de contrelatte dépend du composant de charpente sur lequel il s’appuie (par exemple un chevron). Jusqu’à présent, la reconnaissance du type de contrelatte s’appuyait sur le type de fonction utilisée ; des contrelattes standards étaient créées sur tous les composants créés avec la fonction chevron. Désormais, le type de composant est utilisé pour la reconnaissance. Depuis la 18.02, le type peut être modifié pour les chevrons. Cela est utile si l’on souhaite créer des lattes spécifiques sur des chevrons sans avoir de contrelattes. On peut utiliser par exemple un type 811/Liteau pour définir les chevrons recevant ces lattes.
Les contrelattes sont créées sur des chevrons appartenant aux types de barres suivants :
Chevrons : 110-139, Coyaux : 170-179
Chevrons de chevêtre 142 : La longueur de contrelatte est réduite à la longueur des bois de remplissage.
Arêtiers et Noues : 210-229, Coyaux d’arêtiers et noues : 270-279
Chanlattes (planche d’égout)
Jusqu’à présent, les chanlattes (1ère latte à l’égout) étaient automatiquement délardées en fonction de l’épaisseur des lattes. Désormais, le délardement n’est effectué que dans le cas où le type de barre 815 est défini pour la pièce d’égout. Pour les autres types de pièces, la section reste rectangulaire, même si le type de barre 815 est utilisé.
Contrelatte : Type de barre et description
Chaque type de contrelatte peut désormais recevoir un type de barre et une description spécifique. Cela permet d’identifier les contrelattes spécifiques telles que les contrelattes d’arêtier et de noue.
Contrelatte d’arêtier et de noues
Les surfaces de délardement d’arêtier et de rencreusement de noue requièrent d’avoir également des contrelattes pour supporter les liteaux. Les réf. Produit et les sections des contrelattes d’arêtier et de noue peuvent désormais être définies indépendamment de celles indiquées pour les contrelattes standards. Deux options de positionnement sont proposées :
Distance en plan ligne de noue ou d’arêtier :
La distance est mesurée en plan par rapport à la ligne d’arêtier ou de noue. La distance 0.0 correspond au positionnement jusqu’alors disponible.
Cette distance est un écart : Pour l’arêtier, il s’agit de décaler l’arête inférieure de la contrelatte alors que pour la noue, l’arête supérieure de la contrelatte sera décalée.
Distance du bord de la noue ou de l’arêtier
La distance est mesurée suivant le rencreusement de la noue et suivant le délardement de l’arêtier. Dans les deux cas, le point de référence correspond à l’arête supérieure de la noue ou de l’arêtier du côté du versant concerné.
Dans le cas d’une élémentation de toit, il est alors possible de déterminer une section et une liaison de contrelatte spécifique. Le recouvrement de la contrelatte sur le délardement ou rencreusement permet d’assurer un support aux liteaux.
Si l’une des valeurs de section est définie à 0.00, aucune contrelatte d’arêtier ou de noue n’est créée. Les contrelattes de chevrons sont alors coupées suivant la ligne de raccord d’arêtier ou de noue avec une coupe à 90°.
Affichage des tuiles
Désormais, les tuiles sont remplies si l’on choisit l’option d’affichage « Arêtes et N° type de tuile ». Ainsi, il est facile de repérer les tuiles qui n’ont pas pu être créées au niveau des zones d’arêtier, de noues, etc.
Nouveau calcul des versants de toit, résultats dépendants et modifications manuelles
Les surfaces de toit sont recalculées par un nouveau calcul de la conception et des raccords de toit, même si cela a été déclenché par une autre partie du toit. La modification des murs ou des planchers recalcule les raccords ; les contours et volumes de couches sont alors à nouveau redéfinis. Ce faisant, cela peut entraîner la suppression des zones de toit, du calepinage des matériaux de couverture et des modifications apportées manuellement par une déformation de toit ou une modification des limites de zones. Une nouvelle technique permet de réduire la perte de résultats dépendants et de modifications manuelles. Pour ce faire, nous sauvegardons la forme originale des différents polygones. Une fois modifiés, nous comparons les polygones nouvellement formés avec les polygones d'origine. S'ils correspondent, nous conservons également les résultats dépendants et les modifications manuelles.
Nous gardons en mémoire la forme originale pour les polygones constituant les versants au lattis (dessus couche 0). Ces formes sont déterminées par la conception et le raccord des versants.
Si la forme d’origine des polygones de versant au lattis ne sont pas modifiés, toutes les données sont conservées : Zones de toit, calcul du calepinage des matériaux de couverture, modification manuelles apportées aux contours de versant, modifications manuelles apportées aux limites de zone.
La forme d’origine des polygones de versant au lattis était déjà utilisée dans certaines versions antérieures mais elle est désormais systématiquement appliquée.
L’utilisation de la fonction 3-1 "Nouveau calcul" sous Charpente – Conception de toit annule tous les résultats dépendants et les modifications manuelles apportées aux zones de toit. Les modifications manuelles apportées aux polygones de versant au lattis sont conservées si la forme d’origine n’a pas été modifiée.
Exemple : On crée un deuxième contour de toit pour la réalisation d’un toit supplémentaire. Ce toit vient créer une pénétration sur un versant du 1er toit. Seul le versant du 1er toit concerné par la pénétration est recalculé.
Nous gardons en mémoire la forme originale pour les polygones de couche des versants. Ces formes sont obtenues à partir des informations de conception, des raccords de versants, des modifications manuelles des contours de versants et des raccords avec les murs et les planchers.
Si les formes d’origine des polygones de couche ne sont pas modifiées, les données suivantes sont conservées : Les zones de toit, le calepinage des matériaux de couverture et les modifications apportées aux limites de zones de toit.
Le calepinage des matériaux de couverture est supprimé si la couche de couverture, de lattage ou de contrelatte est modifiée.
La modification manuelle d’un polygone de versant au lattis ou d’un type de ligne modifie la forme originale de toutes les couches. Dans cette situation, les zones de toit et le calepinage des matériaux de couverture sont supprimés. Les modifications apportées aux limites de zone de toit sont conservées.
Exemple : Des modifications manuelles ont été apportées aux zones de toit. Ensuite, une zone de débord est prolongée afin de recouvrir une terrasse. Cette action a pour effet de supprimer les zones de toit pour toutes les couches du versant concerné. Toutefois, les modifications manuelles apportées aux zones de toit sont gardées en mémoire et l’option "Recalculer les zones de toit manquantes" visible dans la fonction de recalcul des zones de toit permet de rétablir les modifications.
Les murs et les planchers modifient généralement uniquement les polygones de couche des couches inférieures de la paroi de toit. Si un mur ou un plancher est modifié, les modifications manuelles apportées aux zones de toit, les zones de toit des couches supérieures et le calepinage des matériaux de couverture sont préservés.
Nous gardons en mémoire la forme originale des zones de toits "Débord" + "Combles habitables" pour les "limites zones D-C, d’aplomb à équerre sur couche". Cette forme est obtenue par le raccord du polygone de base au lattis avec la couche définissant les "limites zones D-C " et le raccord avec un plancher de comble perdu.
En outre, les ajustements manuels apportés aux limites de zones de toits D+C pour la couche de référence des "limites zones D-C". Cette forme est créée en adaptant les limites de zones D+C en utilisant les fonctions disponibles sous le menu 5-01. A partir de ces informations, nous pouvons restaurer les zones de toit, y compris les ajustements effectués manuellement.
Cela est aussi désormais possible lorsque le polygone de la couche de référence des "limites zones D-C" est trop petite ou est supprimé.
Si la forme d’origine de la zone de débord n’est pas modifiée, les données suivantes sont conservées : modifications manuelles apportées aux limites de zones D+C.
Exemple : Sur un versant, les limites de la zone de débord ont été modifiées manuellement. Un mur coupé par ce versant de toit est déplacé. En règle générale, cela ne modifie pas les limites de zones D-C (lorsque le mur est coupé sous la couche définissant les "limites zones D-C, d’aplomb à équerre sur couche") et les modifications manuelles sont conservées.
La préservation des couches individuelles dans le toit est particulièrement efficace grâce aux extensions de la fonction permettant de recalculer les zones de toit. Avec cette fonction, les zones de toit peuvent être recalculées pour les couches dans lesquelles elles sont manquantes. Voir le chapitre suivant.
La forme originale n’existe pas dans les positions créées dans une version antérieure ; Un nouveau calcul depuis la version actuelle est nécessaire pour bénéficier des nouvelles possibilités dans des positions créées depuis une version antérieure.
Nouveau calcul des zones de toit et du voligeage
La fonction de recalcul des zones de toit et du voligeage a été améliorée et étendue. Ces changements permettent de prendre en compte les améliorations apportées à la détection des zones de toit et contours de couche et d’apporter des outils efficaces.
La fonction peut désormais être appelée pour l’ensemble du toit, pour un contour de toit ou pour des versants spécifiques.
Vous avez le choix de lancer un nouveau calcul sur toutes les zones de toit ou uniquement pour les zones de toit manquantes. Les voligeages sont également redéfinis uniquement pour les zones de toit recalculées.
Avec la première option "Effacer puis recalculer zones de toit", les zones de toit sont effacées puis recalculées. Les modifications manuelles apportées aux limites des zones de toit sont également supprimées.
Avec la deuxième option "Recalculer les zones de toit manquantes", le nouveau calcul est effectué uniquement sur les versants qui ont perdu leurs zones de toit (par exemple, à la suite à une déformation du versant). Les modifications manuelles apportées aux limites des zones de toit sont conservées et appliquées à nouveau.
Exemple : En déplaçant un mur, seules les couches inférieures du versant de toit sont modifiées. Ainsi, seuls le voligeage et le revêtement inférieur doivent être recalculés. Avec la nouvelle option pour recalculer uniquement les zones de toit manquantes, cela est maintenant possible.
La fonction peut maintenant être appelée, même s’il n'y a pas de zones de toit manquantes. Cela permet de déclencher un recalcul ciblé à tout moment.
La forme originale n'était pas créée dans les anciennes versions ; les bâtiments créés depuis une version antérieure doivent être recalculés depuis la version actuelle du logiciel pour bénéficier des nouvelles possibilités de recalcul.
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